Le Luc dans l’histoire
La présence humaine au néolithique est attestée par le Dolmen des Muraires et par un coffre, contenant une urne à incinération, découvert près de la source de Pioule.
Le vocable Lucus signifiant « Bois Sacré », on peut admettre l’hypothèse de la présence de ce bois à proximité de la source de Pioule.
C’est avec l’arrivée des celto-ligures à l’âge du fer que l’on voit apparaître des Oppida. L’oppidum de Fouirette s’étend sur 3 200 m² et domine toute la plaine où s’établiront plus tard les exploitations agricoles romaines.
Le haut moyen âge est une période de troubles en raison des invasions, et les habitants se réfugient derrière des remparts sur le piton calcaire au Castellas.
Le 12ème siècle voit la construction, hors les murs, du Prieuré Saint Pierre, puis au 14ème siècle du couvent du Mont Carmel dont l’église reconstruite au 16ème siècle est l’actuelle église paroissiale.
La massive Tour Hexagonale fut construite de 1517 à 1546 et servit à la fois de clocher et de tour de guet.
Le début du 17ème siècle vit s’ériger le Château des Vintimille. Celui du Castellas ayant subi les outrages des ligueurs lors de la période troublée des guerres de religion, l’Edit de Nantes (1598) accorda à 950 villes le privilège d’édifier un temple et d’autoriser la pratique de la religion prétendue réformée. En Provence, furent choisi Le Luc, Velaux et Manosque. Ce fut une période prospère pour la ville car les huguenots y venaient régulièrement et le commerce prospéra. La révocation de l’Edit de Nantes par Louis XIV en 1685 amena certains à abjurer leur foi et un grand nombre à émigrer.
Au 18ème et 19ème siècles, Le Luc comptait de nombreux moulins à huile, des tanneries, des filatures et des magnaneries. L’exploitation de bauxite au Cannet des Maures et à Cabasse créa de nombreux emplois … qui cessèrent d’exister dans les années 1970.