Patrimoine

Le Luc en Provence compte de nombreux monuments parmi lesquels certains sont inscrits au patrimoine : le dolmen des Muraires, la tour Hexagonale, la salle Ernest Renan et l’Eglise du Mont Carmel.

En centre-ville, les lieux à visiter sont nombreux : le Castellas, la Tour de l’Horloge, l’ancien cimetière protestant, la rue des Fours, le château des Vintimille et les nombreuses fontaines.

En périphérie de la ville, nous vous invitons à découvrir les bories,  le Dolmen des Muraires et l’oppidum de la Fouirette.

Tous ces monuments font l’objet d’un circuit du patrimoine.

Pour vous procurer la brochure, rapprochez-vous de l’Espace Tour Hexagonale.

028La tour Hexagonale fut édifiée par un entrepreneur de Brignoles, le sieur Caron, entre 1517 et 1546.

D’une hauteur de 27 mètres, elle est composée de 3 étages identiques, reliés par un escalier intérieur. Tout en haut, on peut voir six hautes baies étroites en plein cintre. A chaque extrémité de l’entablement, on remarque les vestiges de gargouilles sculptées. L’édifice est accolé à l’ancienne église Notre-Dame de Nazareth. Cette tour a été un clocher et on la distingue sur une carte de 1612. C’est un campanile à la mode italienne qui devait sans doute également servir de poste d’observation, de vigie.

Sur la droite, on remarque l’hôtel-Dieu, ancien presbytère. On trouve mention de la maison claustrale vers le XVème siècle. 

Salle RenanLe Prieuré Saint Pierre fut construit au XIIème siècle. Cette construction romane possède une abside ronde, dite en cul de four, et à l’extérieur un chevet plat. Ce fut pendant de longues années l’église paroissiale dont le portail fut refait en 1564. Au XVIIème siècle, l’édifice étant devenu trop petit, on construisit une nef perpendiculaire à la première, elle fut nommée : Notre Dame de Nazareth. Démolie au XIXème siècle, il ne reste que le mur à l’est, avec ses 4 colonnes engagées. Cette église fut désaffectée au profit de celle des Carmes, devenue église paroissiale en 1803. Le conseil municipal en date du 12 février 1938 décide de nommer « la vieille paroisse » salle Ernest Renan (historien, philosophe et écrivain français, 1823-1892).

050L’église Notre Dame du Mont Carmel 

La construction du couvent des Carmes débuta en 1360. Il fut fondé par le testament de Jacques de Camarat, seigneur de Ramatuelle. L’église actuelle, de style gothique provençal dont l’édification débuta au XVIème siècle, remplaça la chapelle du XIVème siècle. Le clocheton du XVIIIème siècle comporte 3 cloches installées respectivement en 1825, (fonderie St Pierre de Marseille) 1833 (fonderie Joseph et Marie-Jean Baptiste de Marseille) 1837 (cette dernière dédiée à Santa Maria). En 1803, elle devient église paroissiale de la commune.
La brochure de présentation de l’Eglise du Mont Carmel est disponible à l’Espace Tour Hexagonale ou téléchargeable ICI.

Photo 136Le Castellas : En haut de la colline, on peut distinguer quelques ruines plus ou moins importantes du village et du château féodal. Les vestiges de ce château étaient appelés « pigeonnier des Mascs ou Masques » en raison de la présence des oiseaux de nuit qui nichaient dans ses greniers. Les archives municipales font mention d’une forteresse du Comte de Provence à partir du XIIème siècle qui comportait vraisemblablement trois lignes successives de fortifications. Les derniers vestiges du château furent détruits en 1971 lors de la construction de l’autoroute. Progressivement réaménagé, plusieurs parcours de découverte adaptés à tous les niveaux vous permettent de découvrir la faune et la flore locale et de contempler la ville en admirant le paysage grâce à une table d’orientation juchée à son sommet.
Le topo-guide de ces sentiers est disponible à l’Espace Tour Hexagonale ou téléchargeable ICI.

La Tour de l’horloge est située au cœur du village et veille sur le quartier du Castellas.

Édifice connu dès le XIIème siècle, il marque l’emplacement de la porte à herse du Moyen-âge : c’était l’entrée du village.

Ce n’est qu’au XVIIème que la tour a été rehaussée d’un campanile en fer forgé.

278984416Les colonnes de l’ancien cimetière protestant. Le 13 avril 1598, la signature de l’Edit de Nantes par Henri IV reconnaissait la liberté de culte aux protestants dans 950 villes françaises. L’ordonnance du 23 février 1601 désignait le Luc comme l’une des trois communes de Provence (avec Manosque et Velaux) où les protestants pouvaient exercer librement leur culte. En 1611, on trouvait au Luc un temple détruit en 1685 (Place de Liberté), un collège, un cimetière qui fut clôturé en 1678.

La révocation de l’Edit de Nantes par Louis XIV, le 18 octobre 1685, entraina la fuite ou l’adjudication des protestants de la ville. Le portail d’entrée de l’ancien cimetière protestant est composé d’un pont à une arche en anse de panier, d’un tablier en dos d’âne et de piliers en forme de pilastres doriques. Ces colonnes sont uniques dans la région, seuls vestiges de la présence protestante en centre -Var.

P1070131Le château des Vintimille : La construction du château débuta en 1600 à la demande de François de Vintimille. Il fut agrandi en 1666. Un des plus beaux parcs de Provence se trouvait devant l’édifice. Il était composé d’une belle orangerie, de parterres dessinés selon les plans d’André Le Nôtre qui exerçait la charge de Contrôleur Général des bâtiments du Roi. Le jardin était orné d’arbres centenaires très rares. On peut apercevoir encore de nos jours derrière le château un splendide Ginkgo Biloba de Chine qui fut planté vers 1800. A la Révolution, après le départ de la famille de Vintimille en Allemagne, le château fut morcelé et vendu. Il eut plusieurs usages et notamment celui d’hôpital ou de garnison pour les troupes impériales.

279824192Les Fontaines. En Provence plus qu’ailleurs, la gestion de l’eau a toujours été un élément déterminant dans l’implantation des populations sur leur territoire.

Au travers d’un guide disponible à l’Espace Tour Hexagonale, nous vous invitons à découvrir ces éléments du petit patrimoine racontant chacune un pan de l’histoire d’un quartier ou d’un hameau.

La « Rue des fours » était la rue principale au XVIème et XVIIème siècle, on y trouve une maison style renaissance et deux fours : un daté de l’époque médiéval non restauré ; un autre, toujours en activité lors de la Fête du pain ou des animations de Noël.
Un des fours abritait « l’Union Lucoise » société coopérative de boulangerie et de consommation. En 1347, le conseil de la communauté décida que « le pain serait pesé, contrôlé et taxé d’après le prix du blé en cours ».
Au XVIIème siècle, le boulanger devait vendre son pain au même tarif que celui en vigueur à Brignoles.

306511840Les bories, qui sont des cabanes en pierres sèches, au nombre de deux, sont datées du XIX siècle.

La grande servait aux paysans à dormir une nuit ou deux quand ils effectuaient des travaux loin du village. On y trouve un coin de foyer, un garde-manger, une niche, un siège et une banquette naturelle avec feston à deux branches destiné à surveiller l’autre cabane.
La plus petite servait à y mettre le mulet ou les outils.

n° 2 dolmen des murairesEn périphérie de la ville, vous pourrez admirer le Dolmen des Muraires.

Le Dolmen des Muraires est une tombe dolménique de plan classique « type varois ». Elle est composée d’une dalle de chevet à l’Est, de deux piliers d’entrée à l’Ouest, d’une antichambre délimitée par deux petites dalles plantées et d’une cella où étaient enterrés les morts.

Ce Dolmen a été fouillé en 1974.

oppidum1L’oppidum de la Fouirette qui est un habitat perché fortifié de l’âge de fer, couvre une superficie de 3200m2 et domine la dépression permienne au nord, à l’altitude de 308m. L’enceinte, qui présente trois tronçons, s’appuie sur une falaise au sud-est.
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